Points saillants

Brefs comptes-rendus de projets de recherche illustrant le développement de processus et de produits à la Société canadienne du sang, ainsi que les travaux de recherche réalisés.

Problème

La rougeole est l’une des maladies les plus contagieuses et peut toucher les gens de tout âge qui n’ont pas été immunisés par la vaccination ou une infection antérieure. Malgré l’éradication de la maladie en 1998 au Canada, une hausse des cas de rougeole importés de l’étranger, une vaccination inadéquate de la population et un affaiblissement de l’immunité acquise par la vaccination pourraient représenter un défi pour le Canada. L’objectif de cette étude est de comprendre le niveau d’immunité de la population canadienne contre le virus de la rougeole à l’échelle nationale et provinciale afin de déterminer les groupes de personnes les plus susceptibles d’être exposées à une éclosion de la maladie.

Problème

Comme leur système immunitaire est immature, les nouveau-nés risquent davantage d’avoir une réaction du greffon contre l’hôte après une transfusion; les globules blancs se trouvant dans le sang transfusé produisent des cellules immunitaires qui attaquent le receveur. Pour prévenir cette réaction potentiellement mortelle, on irradie les concentrés de globules rouges à administrer aux nouveau-nés. L’irradiation fragilise cependant les globules rouges, qui, endommagés, sont plus susceptibles de laisser échapper leur contenu, par exemple le potassium et l’hémoglobine, pendant l’entreposage. Lorsque les taux de potassium sont élevés, ils peuvent causer des problèmes cardiaques. Nos chercheurs ont testé deux méthodes utilisées par les hôpitaux pour réduire la quantité de substances potentiellement dangereuses contenues dans les unités irradiées.

Problème

L’entreposage des produits plaquettaires favorise la multiplication des bactéries, ce qui peut entraîner des risques potentiellement dangereux pour les receveurs. En effet, la transfusion de plaquettes contaminées peut entraîner des chocs septiques qui, bien que rares, peuvent avoir une issue dramatique pour les patients. Or, malgré l’analyse systématique des produits plaquettaires, il arrive que certaines unités contaminées ne soient pas détectées. Pour y remédier, nous avons décidé de modifier notre processus d’analyse afin de le rendre plus efficace.

Problème

Les immunoglobulines intraveineuses (IgIV), qui sont produites à partir du plasma, sont utilisées dans le traitement d’un grand nombre de maladies. Leur coût est élevé et leur demande est en constante augmentation. Au Canada, c’est la Société canadienne du sang qui fournit les immunoglobulines aux hôpitaux. Le Centre d’innovation soutient la recherche sur les immunoglobulines afin de comprendre la pathogenèse des maladies immunitaires pouvant être traitées avec des immunoglobulines (purpura thrombopénique auto-immun, thrombopénie fœtale et néonatale allo-immune), d’expliquer les mécanismes peu connus de l’action des immunoglobulines et de mettre au point des traitements alternatifs.

Problème

Pour isoler les cellules souches sanguines destinées à un usage autologue, soit des cellules progénitrices humaines de donneurs adultes, on utilise une machine d’aphérèse. Après la mise à jour de l’une de ces machines à l’hôpital d’Edmonton, les unités de cellules progénitrices humaines recueillies contenaient plus de plasma que d’habitude. L’hôpital a donc dû utiliser une plus grande quantité de solution de cryopréservation (DMSO) pour la congélation des unités. Les patients recevaient ainsi plus de DMSO et les transfusions prenaient plus de temps, ce qui était inacceptable. Le laboratoire de production de cellules souches de la Société canadienne du sang a donc dû optimiser son processus pour pouvoir maintenir la qualité des unités de cellules souches.

Problème

Pour isoler les cellules souches sanguines destinées à un usage autologue, soit des cellules progénitrices humaines de donneurs adultes, on utilise une machine d’aphérèse. Après la mise à jour de l’une de ces machines à l’hôpital d’Edmonton, les unités de cellules progénitrices humaines recueillies contenaient plus de plasma que d’habitude. L’hôpital a donc dû utiliser une plus grande quantité de solution de cryopréservation (DMSO) pour la congélation des unités. Les patients recevaient ainsi plus de DMSO et les transfusions prenaient plus de temps, ce qui était inacceptable. Le laboratoire de production de cellules souches de la Société canadienne du sang a donc dû optimiser son processus pour pouvoir maintenir la qualité des unités de cellules souches.

Problème

Les donneurs qui présentaient un risque de transmission de maladies pouvaient indiquer, en toute confidentialité, que leur sang ne devait pas être utilisé pour des transfusions. Pour ce faire, il leur suffisait de coller l’étiquette « Non, n’utilisez pas mon sang. » sur leur dossier du don de sang. Cette « demande d’exclusion confidentielle » avait été mise en place au milieu des années 80. Or, depuis, les techniques de dépistage des maladies transmissibles ont évolué, et si les études initiales montraient que cette option avait un intérêt, d’autres, plus récentes, suggèrent le contraire.

Problème

Innocuité, efficacité et meilleure utilisation

Pendant la période de conservation, il s’accumule dans la poche de sang des protéines et des métabolites qui peuvent être nocifs pour certains groupes de patients, par exemple les nouveau-nés, qui sont plus sensibles vu leur petite taille. Pour que les produits soient plus sûrs, on nettoie les globules rouges des protéines et des métabolites en effectuant un lavage. Jusqu’à récemment, la Société canadienne du sang utilisait un système de lavage « ouvert », c’est-à-dire que les produits étaient exposés à l’environnement. À cause de cette exposition, les produits devaient être utilisés dans les 24 heures et ceux qui n’étaient pas utilisés dans ce délai devaient être jetés.

Problème

Les unités de sang de cordon doivent rester congelées à -196 °C jusqu’à ce qu’elles soient utilisées. Or les protocoles d’entreposage et de transport mis en place peuvent entraîner un réchauffement transitoire des unités dont la température peut passer au-dessus des températures de congélation cruciales. Ce réchauffement transitoire peut affecter la viabilité et l’efficacité des cellules. Le protocole de décongélation des unités joue également un rôle essentiel dans l’efficacité des cellules. La Société canadienne du sang a donc décidé d’examiner plusieurs types de protocole de manutention et de décongélation des unités de sang de cordon afin de constater leurs répercussions sur la qualité.

Problème

Quand la recherche permet d’améliorer les processus de production et de mieux comprendre le « contenu de nos poches »

Lorsque la Société canadienne du sang a changé de mode de production pour les plaquettes, c’est-à-dire, lorsqu’elle est passée d’un mode de production manuel de plasma riche en plaquettes à un mode de production semi-automatisé par extraction de la couche leucoplaquettaire, une étude menée à l’échelle de l’organisation avait conclu que les composants obtenus par la nouvelle méthode était au moins aussi d’aussi bonne qualité que ceux produits avec l’ancienne méthode. En 2010, le nouveau mode de production a donc été adopté par tous les centres de la Société canadienne du sang. Ce n’était là que le début des efforts d’optimisation de nos processus de production.

Problème

Une simulation de la consolidation des services de production et de distribution des produits sanguins donne une idée fiable de l’incidence sur la disponibilité des produits pour les hôpitaux

La Société canadienne du sang prévoyait optimiser ses opérations en consolidant ses centres de production et de distribution dans les Maritimes. Il nous fallait soigneusement évaluer les répercussions de cette consolidation sur la disponibilité des produits afin que les hôpitaux continuent d’avoir accès aux produits sanguins et que les patients n’en pâtissent pas.

Problème

Doubler le délai de 30 minutes établi sans compromettre la qualité et l’innocuité des globules rouges

Dans les années 70, les organismes responsables de l’approvisionnement en sang ont limité à 30 minutes la durée d’exposition des globules rouges à des températures non contrôlées. Cette règle des 30 minutes, qui fait office de norme internationale, a été instituée afin de garantir la viabilité des globules rouges et limiter la croissance bactérienne. Malheureusement, comme il n’est pas toujours possible de transfuser les globules rouges dans ce laps de temps, des milliers d’unités de globules rouges sont détruites.

Problème

To reduce the risk of transfusion-associated graft vs. host disease in at-risk patients, red blood cells are irradiated before transfusion. The Canadian Standards Association issues guidelines regarding storage of irradiated red blood cells, but quality control tests are not performed on these units, so there are limited data on the quality of irradiated units or the appropriateness of the guidelines.