Une étude valide les pratiques de transfusion en cours pour les nouveau-nés
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Les chercheurs ont centrifugé les unités irradiées ou ont laissé leur contenu se poser de façon naturelle. Vu leur masse importante, les globules rouges se sont déposés dans le fond, contrairement aux molécules plus petites comme le potassium. Cette étape a fait augmenter la concentration de globules rouges dans les aliquotes tout en réduisant la quantité de surnageant, là où se trouvent les substances potentiellement dangereuses, par exemple le potassium. Les deux méthodes ont réduit la quantité de potassium et d’autres substances à des taux sûrs, même dans les unités conservées jusqu’à 21 jours après l’irradiation. Fait intéressant, les aliquotes dans lesquelles les substances se sont posées par gravité contenaient des taux de microvésicules plus élevés que les unités originales. Il faudra toutefois poursuivre la recherche pour déterminer si cette observation a des implications cliniques.
Impact
L’étude confirme que la pratique actuelle, qui consiste à centrifuger les globules rouges irradiés, améliore l’innocuité des produits à transfuser aux nouveau-nés. Cette pratique permet non seulement de réduire la quantité de substances potentiellement dangereuses, mais aussi de produire une série d’aliquotes à partir d’une seule unité irradiée pendant l’entreposage. On réduit ainsi le gaspillage ainsi que le nombre de donneurs auxquels sont exposés les nouveau-nés ayant besoin de transfusions multiples.