Publication d’un plan directeur pour un système national de don et de greffe d’organes et de tissus
Passons à l’action recommande de modifier fondamentalement la gestion du don et de la greffe au Canada
Ottawa, le 20 juin 2012 – La Société canadienne du sang a rendu public aujourd’hui le rapport Passons à l’action, document d’orientation stratégique pour le don et la greffe d’organes et de tissus (DGOT) qui a été rédigé au nom des professionnels œuvrant dans ce domaine au Canada. Plan intégré à coûts partagés, Passons à l’action souligne les lacunes du système actuel et émet 25 recommandations pour en améliorer l’efficacité de façon décisive et durable.
En 2008, les ministres de la Santé du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et territoriaux (sauf celui du Québec) ont reconnu la nécessité de se doter d’une stratégie nationale pour remédier aux lacunes du DGOT au Canada et demandé à la Société canadienne du sang de concevoir, avec la collaboration de tous les intéressés, un plan destiné à faciliter le don et la greffe afin de mieux aider les patients. Au terme de vastes consultations, Passons à l’action a été présenté aux gouvernements en avril 2011.
Le rapport propose des stratégies pour aider les provinces à réaliser ensemble ce qu’elles ne pourraient faire seules, et émet notamment des recommandations qui, selon les spécialistes, se traduiront par des progrès décisifs en matière de DGOT. Une amélioration cruciale de la responsabilisation, la réduction des délais d’attente avant une greffe, de meilleurs résultats thérapeutiques et davantage de vies sauvées sont quelques-uns des avantages dont bénéficieront les Canadiens grâce au nouveau système.
« Les gouvernements demeurent résolus à collaborer entre eux pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le système de DGOT, déclare Leah Hollins, présidente du conseil d’administration de la Société canadienne du sang. La stratégie nationale définie dans Passons à l’action reflète bien la vision dont les premiers ministres et les chefs de file du milieu de la santé ont discuté depuis la rencontre du Conseil de la fédération, à Victoria, plus tôt cette année, et à laquelle ils ont donné suite. Les recommandations formulées dans le rapport montrent quant à elles qu’un système national non seulement améliorera et sauvera la vie d’un plus grand nombre de malades, mais qu’il permettra également d’employer plus efficacement les sommes consacrées à la santé. »
« Les gouvernements ont déjà constaté les avantages immédiats de l’intégration pangouvernementale au cours des quatre dernières années, depuis qu’ils ont demandé à la Société canadienne du sang de ne pas se limiter à des recommandations, mais de mettre en œuvre des changements, affirme le Dr Graham Sher, chef de la direction de la Société canadienne du sang. Passons à l’action est la voix de la communauté du DGOT au Canada. Ce document met de l’avant une stratégie misant sur les réussites, atouts et investissements actuels et ouvre la voie à la collaboration, la coordination et la responsabilisation nécessaires pour que le Canada exploite son plein potentiel en matière de DGOT. »
Depuis un an, la Société canadienne du sang prêtait son concours aux gouvernements dans le cadre de l’examen des recommandations de Passons à l’action et de leur incidence sur les systèmes de santé provinciaux. Cette première analyse étant terminée, ils ont demandé à la Société canadienne du sang d’élaborer des plans détaillés en vue d’une mise en œuvre par étape, selon une approche tenant compte des besoins et du contexte fiscal de chaque province et territoire. Ces plans seront élaborés avec la collaboration des gouvernements au cours des prochains mois.
Pour consulter le rapport, allez au www.sang.ca.
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